Encore un film enchanteur du Maestro, une farce douce-amère, une élégie clownesque. De Jim Guillot, clown alcoolique qui préfère littéralement mourir de rire - émouvant vieillard qui bat des mains enfantines entre deux quintes de toux- aux yeux embués de Bario, du chant larmoyant del Bambino au merveilleux final des clowns-trompettes -qui ont fini par se retrouver au-delà de l'au-delà; Et puis au milieu du chaos, d'une certaine élégance comique, entre quelques bulles dont les parois résonnent comme des clochettes, le visage enfantin de la fille de Chaplin. Peut-on encore espérer exhumer nos rires?
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